Dans le bus en direction de Valparaiso nous rêvions d’une petite ville de pêcheurs à proximité de grandes plages de sable blanc. Nous pouvions déjà sentir le sable chaud sous nos pieds pendant que nous savourions un cocktail à l’ombre des palmiers.

Dure fut la longue chute de l’énorme pavé de la réalité sur la fragile tartelette aux fraises de nos illusions.

Ne tournons pas autour du pot, la partie en bord de mer de Valparaiso est décrépie. Les façades des immeubles sont recouvertes de tags et de peinture écaillée par les vents marins. Certains immeubles ne sont plus que des coquilles vides : quatre murs aux fenêtres sans vitre abritant un terrain vague.

Le bord de mer est défiguré par un port industriel qui a cependant l’avantage de générer des emplois dans une ville que de nombreux articles décrivent comme sinistrée. On voit, entend et sent une pauvreté dans cette ville qui était absente du centre de Santiago.

Notre chambre d’hôtel contient l’essentiel : un lit confortable avec un tas de couvertures pour résister à la fraicheur de la nuit d’hiver chilienne et une connexion internet avec un débit raisonnable. J’allume l’ordinateur et Isabelle sa fidèle tablette et nous nous lançons dans la lecture des articles de blogs écrits par des voyageurs au long cours. Ils ne disent pas que le quartier du port est décrépi (le voyageur au long cours délaisse souvent les mauvais côtés de son voyage dans ses descriptions) mais ils affirment tous que ce qui vaut le coup à Valparaiso se situe dans les collines où 94% de la population de la ville se masse.

On a repris nos chaussures et on est parti sur les collines. Après avoir emprunté un escalier multicolore sur lequel était écrit un poème en espagnol nous sommes enfin entrés dans le musée à ciel ouvert de Valparaiso. Nous avons passés les 3 jours suivants à errer avec délice dans les rues aux murs couverts de dessins et de peintures, remarquant à chaque nouveau passage des détails qui nous avaient échappés les jours précédents ou une nouvelle vue magnifique sur les collines voisines recouvertes de maisons multicolores.

On vous laisse avec quelques photos qui peine à rendre justice à l’ambiance magique de la colline de conception.

Valparaiso
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